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Atelier de fabrication automobile KARENJY

Si ce thème vous interpelle, nous avons essayé d’enquêter de façon objective sur le sujet et proposons des témoignages dans la gazette VAOVAO de novembre 2008 du Relais Madagascar.

Atelier de construction automobile KARENJY

L’atelier de fabrication mécanique et automobile KARENJY a débuté ses activités courant 2009, par la reprise et la réouverture de l’usine automobile Malagasy KARENJY fermée depuis 1993.

A la reprise par le Relais, l’usine présentait de gros dégâts, le bâtiment était très endommagé, les matériels inutilisables, et la végétation avait repris le dessus. Cependant, l’outillage industriel et les stocks en pièces détachées étaient encore présents.

Une année de travail a été nécessaire pour remettre en état le parc machine et mettre en place une activité de production de petits matériels agricoles et énergies renouvelables.

La possibilité de relancer la production de voitures semblait dans un premier temps impossible de par la complexité d’une telle activité. Cependant, il est vite apparu économiquement et intellectuellement intéressant pour le Relais Madagascar de relever le challenge de finir les voitures commencées. Ainsi, durant trois années, une équipe s’est construite, des compétences se sont acquises, et ont permis de retrouver un savoir-faire pour finir une trentaine de véhicule sur la définition de l’époque.

Capitaliser une expérience unique, satisfaire les premiers clients, KARENJY relève aujourd’hui le challenge de concevoir et fabriquer une nouvelle voiture La MAZANA 2. Fidèle au contexte local, elle est rustique, fiable, économique, robuste et honnête … La production commence lentement. En passant par plusieurs étapes de fabrication et de test, le bébé Karenjy est actuellement sur la phase finale avant la production en série. D’ici 2017, les routes de Madagascar vont être émaillées de cette belle carrosse.

En parallèle, KARENJY est devenu un pôle d’ingénierie incontournable dans le sud de Madagascar. Une équipe d’environ 70 personnes y travaillent, selon les valeurs du Relais et une volonté de qualité et d’innovation.

La motivation des équipes du Relais Madagascar à relever le challenge a poussé KARENJY à devenir le seul constructeur automobile réellement Africain ! La renaissance du Karenjy, une fierté nationale qui n’a pas fini de faire du bruit !

Atelier de fabrication automobile KARENJY

Si ce thème vous interpelle, nous avons essayé d’enquêter de façon objective sur le sujet et proposons des témoignages dans la gazette VAOVAO de novembre 2008 du Relais Madagascar.

Atelier de construction automobile KARENJY

L’atelier de fabrication mécanique et automobile KARENJY a débuté ses activités courant 2009, par la reprise et la réouverture de l’usine automobile Malagasy KARENJY fermée depuis 1993.

A la reprise par le Relais, l’usine présentait de gros dégâts, le bâtiment était très endommagé, les matériels inutilisables, et la végétation avait repris le dessus. Cependant, l’outillage industriel et les stocks en pièces détachées étaient encore présents.

Une année de travail a été nécessaire pour remettre en état le parc machine et mettre en place une activité de production de petits matériels agricoles et énergies renouvelables.

La possibilité de relancer la production de voitures semblait dans un premier temps impossible de par la complexité d’une telle activité. Cependant, il est vite apparu économiquement et intellectuellement intéressant pour le Relais Madagascar de relever le challenge de finir les voitures commencées. Ainsi, durant trois années, une équipe s’est construite, des compétences se sont acquises, et ont permis de retrouver un savoir-faire pour finir une trentaine de véhicule sur la définition de l’époque.

Capitaliser une expérience unique, satisfaire les premiers clients, KARENJY relève aujourd’hui le challenge de concevoir et fabriquer une nouvelle voiture La MAZANA 2. Fidèle au contexte local, elle est rustique, fiable, économique, robuste et honnête … La production commence lentement. En passant par plusieurs étapes de fabrication et de test, le bébé Karenjy est actuellement sur la phase finale avant la production en série. D’ici 2017, les routes de Madagascar vont être émaillées de cette belle carrosse.

En parallèle, KARENJY est devenu un pôle d’ingénierie incontournable dans le sud de Madagascar. Une équipe d’environ 70 personnes y travaillent, selon les valeurs du Relais et une volonté de qualité et d’innovation.

La motivation des équipes du Relais Madagascar à relever le challenge a poussé KARENJY à devenir le seul constructeur automobile réellement Africain ! La renaissance du Karenjy, une fierté nationale qui n’a pas fini de faire du bruit !

L'histoire des Karenjy

Les voitures Karenjy ont été mises au point dans les années 1980, sous la présidence Ratsiraka, par l’IMI, Institut Malagasy de l’innovation. Cette période socialiste dite « d’investissements à outrance » avait pour objectif de concevoir des produits qui seraient ensuite mis en production dans les provinces. Ainsi, ont été créés :

– A Mananjary, le chantier naval ACN
– A Fianarantsoa, la Fiarafy fabriquant les voitures Karenjy
– Le fameux avion Hitsikitsika
– La gestion du canal des Pangalanes

Les voitures Karenjy ont été produites de 1985 à 1990, moins d’une centaine d’unité, déclinées en 3 modèles : Iraka, Mazana, Faoka et en plusieurs versions : Kalesa, Lanja. La production s’est arrêtée en 1993 à la transition Ratsiraka-Zafy et l’usine a été mise sous protection juridique, dormant 15 ans, avant que Le Relais ne propose un redémarrage de l’activité.

L'histoire des Karenjy

Les voitures Karenjy ont été mises au point dans les années 1980, sous la présidence Ratsiraka, par l’IMI, Institut Malagasy de l’innovation. Cette période socialiste dite « d’investissements à outrance » avait pour objectif de concevoir des produits qui seraient ensuite mis en production dans les provinces. Ainsi, ont été créés :

– A Mananjary, le chantier naval ACN
– A Fianarantsoa, la Fiarafy fabriquant les voitures Karenjy
– Le fameux avion Hitsikitsika
– La gestion du canal des Pangalanes

Les voitures Karenjy ont été produites de 1985 à 1990, moins d’une centaine d’unité, déclinées en 3 modèles : Iraka, Mazana, Faoka et en plusieurs versions : Kalesa, Lanja. La production s’est arrêtée en 1993 à la transition Ratsiraka-Zafy et l’usine a été mise sous protection juridique, dormant 15 ans, avant que Le Relais ne propose un redémarrage de l’activité.

Les voitures Karenjy ont été produites de 1985 à 1990, moins d’une centaine d’unité, déclinées en 3 modèles : Iraka, Mazana, Faoka et en plusieurs versions : Kalesa, Lanja. La production s’est arrêtée en 1993 à la transition Ratsiraka-Zafy et l’usine a été mise sous protection juridique, dormant 15 ans, avant que Le Relais ne propose un redémarrage de l’activité.

Photo de Hery Zo

Hery Zo

Designer et directeur créatif

Je m’appelle Razafindrazaka Hery Zo Ramamonjy, j’ai 24 ans et je suis co-fondateur, designer et directeur créatif chez Afo.
J’ai cocréé Afo en 2017 avec Mahefinilanto Voary Mendrika, qui est aujourd’hui notre responsable de production et logistique.
En 2019, nous avons déposé notre marque sans idées précises de ce que l’on voulait en faire, avant de se lancer « officiellement » en 2020 et formaliser notre petite entreprise en 2021.
La période entre 2017 et 2020 était essentiellement constituée d’apprentissage, d’auto-formation et de constitution d’un fonds de départ pour notre projet par nos propres moyens.
Nous n’avions pas forcément une expérience ultrasolide dans le secteur de l’habillement, ni même les « relations clés » et encore moins les moyens financiers suffisants et nécessaires mais nous nous sommes laissés guidés par la passion et par notre vision (et oui, c’est cliché mais c’est la réalité).
Nous étions particulièrement intrigués par la quasi-inexistence de marques locales auxquelles nous aurions pu nous identifier. En effet, à chaque fois que l’on se mettait à penser à une marque qui nous inspirait, des marques comme Nike, Adidas, Puma, … venaient très facilement et très vite à l’esprit.
On a commencé à se pencher sur le pourquoi de tout ça. Qu’est-ce qui faisait la singularité d’une marque ? Qu’est-ce qui était différent dans la démarche des grosses multinationales ? Les
préférences sur le design, le logo, le nom et le produit en lui-même semblaient subjectifs et rarement réellement fondées car il y avait cette autre chose que l’on avait du mal à définir qui influençait nos choix.
Après longue réflexion, nous en sommes arrivés à la conclusion que, tout simplement, le marché local a une forte préférence pour les grandes marques multinationales car celles-ci ont su asseoir une
réelle culture à l’échelle mondiale ces 30 dernières années afin de faire vendre leurs produits quand les acteurs locaux cherchent juste à vendre pour vendre, en surfant d’un buzz à un autre au
détriment d’une stratégie de marque à long-terme. Peut-être, avons-nous torts de penser ainsi ?
Cela importait peu car on était convaincus d’une chose : on voulait tout sauf ça. On voulait exprimer notre créativité, créer notre propre culture et la partager afin de changer les perceptions péjoratives du « Vita Gasy ». On voulait apporter de la valeur, bâtir des fondations solides pour la marque et exploiter ce qu’il y avait de plus profond dans la créativité et le savoir-faire Malagasy, quitte à tomber plusieurs fois car on s’en relèverait de toute manière.

Afo est la rencontre entre nos idées les plus complexes et nos idées les plus simples : sur le court-terme on est sur une course contre la montre, à enchaîner action après action ; mais sur le long-terme on était patients.

Voilà les raisons derrière notre devise, « Create to inspire ».