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Centre de tri TARATRA

Si ce thème vous interpelle, nous avons essayé d’enquêter de façon objective sur le sujet et proposons des témoignages dans la gazette VAOVAO de novembre 2008 du Relais Madagascar.

Centre de tri TARATRA

Le centre de valorisation, recyclage et réemploi textile du Relais Madagascar a débuté son activité mi-avril 2008 avec une première équipe de 15 personnes dans la ville de Fianarantsoa. Le travail consiste à contrôler le textile pré-trié acheté en provenance de France et le classer en une centaine de catégories. Ensuite les produits sont conditionnés en petites balles et destinés à l’approvisionnement des marchés locaux.

L’activité a été lancée grâce à un partenariat solide avec la société MIEZAKA, opérateur économique local. Cette volonté de collaborer avec cet acteur fianarois a permis un démarrage sans subventions ou dons de l’étranger.

En effet, la connaissance des marchés de ce dernier a ouvert une fenêtre économique viable et a permis d’écouler la marchandise rapidement. Notre volonté de travail de qualité est très appréciée par les marchés locaux qui souhaitent en effet nous voir remplacer les acteurs concurrents peu scrupuleux.

Actuellement, l’équipe TARATRA compte aux alentours de 100 personnes et notre réputation est déjà assurée dans tout Madagascar comme en témoigne la visite au Relais le 18 Juillet 2014 du Président de la République Malgache, Rajaonarimampianina Hery.

Ce niveau d’effectif est devenu notre raison d’être et fait partie des objectifs à tenir et à augmenter !

Actuellement le centre traite 450 T de vêtements par mois et les volumes traités progressent tous les ans

Contexte Textile à Madagascar

Madagascar, pays potentiellement riche mais ayant une population très majoritairement pauvre, apprécie énormément les arrivages de textile usagé comme moyen de se vêtir avec un rapport qualité/prix inégalable pour un faible pouvoir d’achat.

C’est malheureusement un fait, et nous souhaitons un jour voir Madagascar s’habiller avec des vêtements de confection locale.

Depuis 10 ans fleurissent dans la grande île des zones franches de confection textile, essentiellement destinées à l’exportation de produits textiles finis de qualité. Paradoxalement, les produits confectionnés pour le marché local arrivent d’Asie, souvent de mauvaise qualité et chers comparativement aux produits de seconde.

Centre de tri TARATRA

Si ce thème vous interpelle, nous avons essayé d’enquêter de façon objective sur le sujet et proposons des témoignages dans la gazette VAOVAO de novembre 2008 du Relais Madagascar.

Centre de valorisation textile

Le centre de valorisation, recyclage et réemploi textile du Relais Madagascar a débuté son activité mi-avril 2008 avec une première équipe de 15 personnes dans la ville de Fianarantsoa. Le travail consiste à contrôler le textile pré-trié acheté en provenance de France et le classer en une centaine de catégories. Ensuite les produits sont conditionnés en petites balles et destinés à l’approvisionnement des marchés locaux.

L’activité a été lancée grâce à un partenariat solide avec la société MIEZAKA, opérateur économique local. Cette volonté de collaborer avec cet acteur fianarois a permis un démarrage sans subventions ou dons de l’étranger.

En effet, la connaissance des marchés de ce dernier a ouvert une fenêtre économique viable et a permis d’écouler la marchandise rapidement. Notre volonté de travail de qualité est très appréciée par les marchés locaux qui souhaitent en effet nous voir remplacer les acteurs concurrents peu scrupuleux.

Actuellement, l’équipe TARATRA compte aux alentours de 100 personnes et notre réputation est déjà assurée dans tout Madagascar comme en témoigne la visite au Relais le 18 Juillet 2014 du Président de la République Malgache, Rajaonarimampianina Hery.

Ce niveau d’effectif est devenu notre raison d’être et fait partie des objectifs à tenir et à augmenter !

Actuellement le centre traite 450 T de vêtements par mois et les volumes traités progressent tous les ans.

Contexte Textile à Madagascar

Madagascar, pays potentiellement riche mais ayant une population très majoritairement pauvre, apprécie énormément les arrivages de textile usagé comme moyen de se vêtir avec un rapport qualité/prix inégalable pour un faible pouvoir d’achat.

C’est malheureusement un fait, et nous souhaitons un jour voir Madagascar s’habiller avec des vêtements de confection locale.

Depuis 10 ans fleurissent dans la grande île des zones franches de confection textile, essentiellement destinées à l’exportation de produits textiles finis de qualité. Paradoxalement, les produits confectionnés pour le marché local arrivent d’Asie, souvent de mauvaise qualité et chers comparativement aux produits de seconde.

Photo de Hery Zo

Hery Zo

Designer et directeur créatif

Je m’appelle Razafindrazaka Hery Zo Ramamonjy, j’ai 24 ans et je suis co-fondateur, designer et directeur créatif chez Afo.
J’ai cocréé Afo en 2017 avec Mahefinilanto Voary Mendrika, qui est aujourd’hui notre responsable de production et logistique.
En 2019, nous avons déposé notre marque sans idées précises de ce que l’on voulait en faire, avant de se lancer « officiellement » en 2020 et formaliser notre petite entreprise en 2021.
La période entre 2017 et 2020 était essentiellement constituée d’apprentissage, d’auto-formation et de constitution d’un fonds de départ pour notre projet par nos propres moyens.
Nous n’avions pas forcément une expérience ultrasolide dans le secteur de l’habillement, ni même les « relations clés » et encore moins les moyens financiers suffisants et nécessaires mais nous nous sommes laissés guidés par la passion et par notre vision (et oui, c’est cliché mais c’est la réalité).
Nous étions particulièrement intrigués par la quasi-inexistence de marques locales auxquelles nous aurions pu nous identifier. En effet, à chaque fois que l’on se mettait à penser à une marque qui nous inspirait, des marques comme Nike, Adidas, Puma, … venaient très facilement et très vite à l’esprit.
On a commencé à se pencher sur le pourquoi de tout ça. Qu’est-ce qui faisait la singularité d’une marque ? Qu’est-ce qui était différent dans la démarche des grosses multinationales ? Les
préférences sur le design, le logo, le nom et le produit en lui-même semblaient subjectifs et rarement réellement fondées car il y avait cette autre chose que l’on avait du mal à définir qui influençait nos choix.
Après longue réflexion, nous en sommes arrivés à la conclusion que, tout simplement, le marché local a une forte préférence pour les grandes marques multinationales car celles-ci ont su asseoir une
réelle culture à l’échelle mondiale ces 30 dernières années afin de faire vendre leurs produits quand les acteurs locaux cherchent juste à vendre pour vendre, en surfant d’un buzz à un autre au
détriment d’une stratégie de marque à long-terme. Peut-être, avons-nous torts de penser ainsi ?
Cela importait peu car on était convaincus d’une chose : on voulait tout sauf ça. On voulait exprimer notre créativité, créer notre propre culture et la partager afin de changer les perceptions péjoratives du « Vita Gasy ». On voulait apporter de la valeur, bâtir des fondations solides pour la marque et exploiter ce qu’il y avait de plus profond dans la créativité et le savoir-faire Malagasy, quitte à tomber plusieurs fois car on s’en relèverait de toute manière.

Afo est la rencontre entre nos idées les plus complexes et nos idées les plus simples : sur le court-terme on est sur une course contre la montre, à enchaîner action après action ; mais sur le long-terme on était patients.

Voilà les raisons derrière notre devise, « Create to inspire ».